A LA RECHERCHE DU PUS ANCIEN ANCÊTRE COMMUN
Aujourd’hui toutes les populations humaines appartiennent à l’espèce Homo sapiens qui apparait il y a environ 300 000 ans en Afrique de l’Est. Véritable explorateur, l’homme moderne partira tôt à la conquête du monde. Il est présent au Proche-Orient il y a environ 100 000 ans, en Asie il y a plus de 60 000 ans et en Europe il y a 40 000 ans. L’ultime phase de son expansion le mènera en quelques millénaires jusqu’aux confins de notre planète.
L’humanité actuelle est profondément enracinée dans l’arbre généalogique des grands singes et des primates. Depuis la fin du XIXe siècle, cette hypothèse a été corroborée par les recherches paléontologiques, biologiques et génétiques.
Les biologistes estiment que le dernier ancêtre commun (DAC) entre les primates quadrupèdes et bipèdes remonte à environ 7 millions d’années et se trouve en Afrique. Cette espèce connue uniquement du point de vue théorique devait avoir une taille d’environ 1 m, un poids de 30 à 40 kg et un volume cérébral ne devant guère dépasser 350 – 400 cm3. Son régime alimentaire, essentiellement végétarien, devait aussi incorporer des protéines animales. Enfin, son mode de locomotion était varié : suspension en relation avec la vie arboricole, déplacement « semi-dressé » sur les articulations et aptitude prononcée à la bipédie.
L’ÉVOLUTION DE L’HOMME
Les racines de chacun d’entre nous sont communes et relèvent d’un processus évolutif long et complexe dont nous continuons encore à appréhender les modalités. L’histoire de notre humanité remonte aux grottes ornées des homo sapiens, aux sépultures des néandertaliens, au feu maîtrisé par les homo erectus, dans les steppes glaciaires d’Eurasie au perpétuel mouvement des populations d’Homo ergaster qui les mènera aux confins d’Eurasie, à la première syllabe du langage, aux outils façonnés par des australopithèques évolués ou des homo habilis et même à la bipédie hésitante des premiers humains africains.
Il semblerait que ce soient des australopithèques graciles qui aient taillé les premiers outils, il y a environ 3,3 millions d’années.
À partir de 2,7 millions d’années, de nouvelles formes fossiles, dénommées les australopithèques robustes (Australopithecus e/ Australopithecus robustus) et caractérisées par un appareil masticateur très puissant, apparaissent en Afrique australe et orientale. Avant de disparaître, il y a environ 1,4 millions d’années. ces formes robustes ont longuement côtoyé les hommes tailleurs d’outils (Homo habilis, Homo ergaster et Homo erectus au sens large).

– 7 millions d’années
Baptisé « Toumaï » (Espoir de vie, en langue goran), Sahelanthropus Tchadensis est le plus ancien fossile connu de la lignée humaine. Il a été découvert au Tchad et date de 7 millions d’années. La morphologie de la base de son crâne semble indiquer une aptitude à la bipédie, l’un des caractères permettant de distinguer les humains des autres grands singes.

– 4 à – 6 millions d’années
Ardipithecus ramidus
Les fossiles de préhumains datant de 6 à 4 millions d’années permettent d’appréhender l’aube de l’humanité (Orrorin tugenensis, Ardipithecus kadabba, Ardipithecus ramidus »). La découverte en Éthiopie d’un squelette particulièrement bien conservé. attribué à Ardipithecus ramidus datant 4,3 de millions d’années, a montré que les premiers humains possédaient une bipédie avérée, mais imparfaite, et conservaient une aptitude prononcée à la vie arboricole.

– 4,4 et – 1,5 millions d’années
Australopithecus afarensis « Lucy »
En Afrique australe, orientale et centrale. Entre 4,4 et 1,5 millions d’années, on assiste à une véritable évolution buissonnante de la lignée humaine qui aboutit à l’apparition d’au moins Il espèces. Il s’agit des Australopithèques dont le célèbre fossile « Lucy » (Australopithecus afarensis), découvert en 1974 et datant de 3,2 millions d’années. Ils possèdent une bipédie plus aboutie et des membres supérieurs révélant une aptitude prononcée à la vie arboricole. alors la morphologie des membres inférieurs indique une bipédie constante guère éloignée de la nôtre.
Il semblerait que ce soient des australopithèques graciles qui aient taillé les premiers outils, il y a environ 3,3 millions d’années.
À partir de 2,7 millions d’années, de nouvelles formes fossiles, dénommées les australopithèques robustes (Australopithecus e/ Australopithecus robustus) et caractérisées par un appareil masticateur très puissant, apparaissent en Afrique australe et orientale. Avant de disparaître, il y a environ 1,4 millions d’années. ces formes robustes ont longuement côtoyé les hommes tailleurs d’outils (Homo habilis, Homo ergaster et Homo erectus au sens large).
On en déduit que l’évolution de la lignée humaine ne correspond pas à une évolution linéaire et graduelle, mais plutôt à un buissonnement évolutif complexe. sans cesse remis en question au gré des découvertes paléontologiques.
En Afrique, à partir de 3 millions d’années, on assiste à une aridification conséquente du climat qui s’accompagne d’une ouverture du milieu (développement des steppes).Dans ce contexte apparaissent, il y a 2.8 millions d’années environ, les premiers représentants du genre Homo.

Homo habilis
Il y a 2,5 millions d’années ce sont ces hommes fossiles, dénommés Homo habilis, qui vont généraliser la taille d’outils susceptibles d’être réutilisés et modifiés, en faisant de la conception d’outils le propre de l’homme. Homo habilis est caractérisé par une augmentation significative du lobe temporal du cerveau (indissociable du langage articulé) par rapport à ces prédécesseurs.
Homo ergaster apparait en Afrique orientale il y a environ 2 millions d’années. En suivant les migrations des grands mammifères (antilopes, girafes, éléphants et grands carnivores) des groupes d’homo ergaster, chasseurs ou charognards opportunistes, ont quitté le berceau africain de l’humanité pour s’installer sur les marges méridionales d’Asie (1,8 millions d’années) et d’Europe (1,5 millions d’années). Homo ergaster présent une bipédie comparable à la nôtre, une alimentation plus carnée que ces prédécesseurs et une adaptation physiologique remarquable aux milieux ouverts et arides. C’est véritablement le début de l’aventure humaine !

– 1 400 000 et – 700 000 années
Homo antecessor
Homo antecessor est le plus ancien hominidé connu à ce jour en Europe occidentale. Présent en Europe méridionale entre 1.4 et 0,7 million d’années il a été considéré lors de sa découverte en 1994-1995 — comme étant un ancêtre possible de l’homme de Néandertal (Homo neanderthalensis), voire de l’homme moderne (Homo sapiens).
Bien qu’aucun reste humain n’ait été découvert en France. il est vraisemblable qu’Homo antecessor ait été le premier homme fossile présent dans les Alpes-Maritimes.

– 600 000 à – 300 000 années
Il semblerait que l’Homo antecessor ait été remplacé, largement ou en totalité il y a 600000 ans environ lors de l’expansion européenne de l’:
Homo Heidelbergensis
Les fossiles humains découverts en Europe et en Afrique entre 600 000 et 300 000 ans environ sont attribués à l’espèce Homo heidelbergensis (ou Homo erectus au sens large).
L’étude des éléments crâniens trouvés dans divers sites préhistoriques montre qu’à partir de 450 000 ans environ, les peuplements européens, dénommés anténéanderthaliens (ou prénéanderthaliens), présentent déjà des caractères morphologiques spécifiques (sinus maxillaires importants, bourrelet occipital, bourrelet fortement marqué au-dessus des orbites).

-120 000 années
Homo neanderthalensis
Les scientifiques s’accordent à penser que les caractères néandertaliens se mettent en place de façon lente et progressive en Europe partir de – 500 000 ans environ et aboutissent, vers -120 000 ans à l’apparition des formes classiques de l’homme de Néandertal (Homo neanderthalensis). A partir de cette période, ils s’installent progressivement en Europe, en Asie occidentale et au Proche-Orient. Leurs proportions corporelles évoquent des individus aux crânes volumineux et allongés, de taille moyenne (1,60 m) et d’aspect très massif (poids pouvant dépasser 80 kg), ce qui correspond vraisemblablement à une adaptation des à des climats froids.

– 35 000 années
Homo sapiens
Les Homo sapiens (ou hommes de Cro-Magnon) arrivent depuis l’Afrique sur le littoral des Alpes méridionales il y a environ 35 000 ans et succèdent aux hommes de Néandertal. Ces hommes modernes vont confectionner des outils (grattoirs, burins et perçoirs notamment) radicalement différents de ceux des néandertaliens, Ils sélectionnent en effet les matières premières et abandonnent ainsi les roches locales (grès, calcaire et rhyolite) au profit de silex de meilleure qualité de provenance souvent lointaine. Ce sont également ces hommes modernes qui élaborent les premières sagaies. Ces armes de jet, particulièrement performantes, étaient généralement en bois de cervidé. On doit également à Homo sapiens l’invention du propulseur.
L’homme moderne (Homo sapiens) va occuper seul l’ensemble de la planète en quelques milliers d’années. Si les causes et la chronologie de la disparition des néandertaliens font l’objet d’un vaste débat au sein de la communauté scientifique, il n’en demeure pas moins qu’un fait interpelle l’Homo sapiens actuel : grâce aux progrès de la paléo génétique, nous savons depuis peu qu’une partie du patrimoine génétique de l’homme de Néandertal s’est transmise à l’homme moderne. En effet une large majorité des personnes vivantes possède 1 à 4 % de génome néandertalien et il y a donc eu hybridation — certainement ponctuelle mais suffisante pour que nous en conservions la trace — entre Homo neanderthalensis et Homo sapiens. Cet « échange génétique » s’est vraisemblablement produit au Proche-Orient ou au Moyen-Orient, il y a plus de 50 000 ans.
Aujourd’hui, malgré sa position hégémonique, l’homme doit garder en mémoire qu’il est le fruit d’une longue évolution ponctuée d’apparitions et de disparitions d’espèces. La science, la raison et la sagesse imposent également l’idée qu’Homo sapiens ne représente pas le stade ultime de l’évolution du vivant.

Source: Musée de la vallée des Merveilles (Tende)
Nouvelle découverte : il y a 7 millions d’années, l’humanité se tenait déjà sur ses deux pieds

L’étude des espèces actuelles désigne assez clairement la place de l’humanité dans le vivant : juste aux côtés des chimpanzés et des bonobos. Toutefois, cela ne nous dit pas grand-chose sur nos premiers représentants, sur leur biologie et sur leur distribution géographique – bref, sur la manière dont nous sommes devenus humains. Pour cela, il faut essentiellement compter sur la morphologie de trop rares fossiles, les informations paléogénétiques n’étant conservées que pour des périodes récentes – et encore sous des climats plutôt frais !
Ainsi, depuis les années 1960-1970 et la mise en évidence de l’âge très ancien des australopithèques – incluant la fameuse Lucy âgée de 3,18 Ma, découverte en 1974 en Éthiopie – l’acquisition de la bipédie est considérée comme une étape déterminante de l’évolution humaine, une caractéristique essentielle qui marquerait le passage du non-humain à l’humain bien avant le fort accroissement de notre cerveau.
Notre étude, publiée aujourd’hui 24 août dans Nature, des restes du squelette de Sahelanthropus tchadensis, candidat au titre de plus ancien représentant connu de l’humanité, était donc attendue. Alors, bipède ou pas bipède – sous-entendu, humain ou pas humain ? En réalité, poser la question dans ces termes frôle le raisonnement circulaire.
Le dernier ancêtre que nous partageons avec les chimpanzés n’ayant pas été découvert, nous ne connaissons pas l’état initial de la locomotion humaine – bipède ou non.
Les premiers représentants de l’humanité étaient-ils bipèdes ?
Les données les plus anciennes dont nous disposions jusqu’ici étaient les os des membres d’Orrorin (6 Ma, Kenya) et Ardipithecus (5,8 Ma-4,2 Ma, Éthiopie), qui pratiquaient un type de bipédie différent de celui des espèces plus récentes. La bipédie n’est finalement pas un caractère invariant de l’humanité, car elle a une histoire au sein de notre histoire ! La bonne question est donc : les premiers représentants de l’humanité étaient-ils bipèdes, et si oui, dans quelle mesure et comment ? C’est à cette question que notre équipe franco-tchadienne souhaitait apporter des éléments en étudiant les restes nettement plus anciens (environ 7 Ma) de Sahelanthropus.
Sahelanthropus a été initialement décrit en 2002 sur la base d’un crâne (surnommé Toumaï) bien conservé quoique déformé par la fossilisation et de quelques autres spécimens cranio-dentaires découverts par la Mission Paléoanthropologique Franco-Tchadienne (fondée et dirigée par Michel Brunet) à Toros-Ménalla dans le désert du Djourab, au Tchad, représentant au moins trois individus. C’est d’abord sur la morphologie des dents, de la face et de l’arrière-crâne que cette espèce a été rapprochée des fossiles humains plus récents.
Les os des membres décrits dans notre article incluent un fémur partiel gauche (os de la cuisse) et deux ulnae gauche et droit (l’ulna, ou cubitus, est avec le radius l’un des deux os de l’avant-bras ; c’est lui qui forme notre coude). Ces os ont été découverts dans la même localité et la même année que ce crâne mais ont été identifiés ultérieurement, en 2004. Ils appartiennent très vraisemblablement à la même espèce que le crâne, car un seul grand primate a été identifié sur près de 13 800 fossiles représentant une centaine de vertébrés différents collectés dans environ 400 localités à Toros-Ménalla. Par contre, on ne sait pas si ce fémur, ces ulnae et le crâne appartiennent au même individu, car il y a au moins trois individus différents découverts sur ce site.

L’analyse de ce matériel, débutée en 2004, a été considérablement ralentie pour diverses raisons, incluant notamment la priorité donnée aux recherches de terrain d’autres restes postcrâniens et à d’autres travaux, ainsi que la difficulté de l’analyse de ce matériel fragmentaire nécessitant des expertises complémentaires. Relancée en 2017, il a fallu cinq années pour la mener à son terme.
Des os étudiés sous toutes les coutures
La préservation de ces os longs n’étant pas très bonne (le fémur, par exemple, a perdu ses deux extrémités), une analyse succincte ne permet pas de fournir des interprétations fiables. Nous les avons donc étudiés sous toutes les coutures, à la fois dans leur morphologie externe et leurs structures internes. Afin de diminuer l’incertitude, nous avons employé diverses approches, incluant des observations directes et des mesures biométriques, ainsi que des analyses d’images 3D des analyses de forme (morphométrie géométrique) et des indicateurs biomécaniques – un travail rarement aussi poussé pour ce type d’étude. Vingt-trois critères ont été comparés à un ensemble de spécimens actuels et fossiles aussi large que possible. Pris séparément, aucun de ces critères ne permet de proposer une interprétation catégorique du matériel – il n’y a pas de caractères « magiques » en paléoanthropologie – et chacun d’entre eux fera certainement l’objet de discussions au sein de la communauté des paléoanthropologues.
Par contre, pris tous ensembles, ces caractères aboutissent à une interprétation de ces fossiles bien plus parcimonieuse que toute autre hypothèse alternative. Cette combinaison indique ainsi que Sahelanthropus pratiquait une bipédie habituelle – c’est-à-dire de manière systématique dans un contexte donné. En l’occurrence, cette bipédie était probablement utilisée pour des déplacements au sol ainsi que dans les arbres. Dans ce dernier cas, elle était très probablement accompagnée d’un autre mode de déplacement : une quadrupédie assurée par des prises fermes de la main qui permettent de saisir les branches, différant clairement de la quadrupédie pratiquée par les gorilles et les chimpanzés qui prennent appui sur le dos de leurs phalanges (« knuckle walking »).

Ces résultats convergents avec les observations menées sur Orrorin et Ardipithecus ont plusieurs implications. Tout d’abord, ils renforcent le concept d’une forme de bipédie très précoce dans l’histoire de l’humanité coexistant avec d’autres modes de locomotion. Il n’y a donc pas eu d’apparition soudaine d’une caractéristique « propre » à l’humanité depuis ses débuts, mais une longue et lente transition sur des millions d’années. Au temps pour le mythe fondateur censé nous démarquer du reste de la biodiversité ! Au contraire, cette phase de l’évolution humaine s’est déroulée selon des modalités tout à fait communes au cours de l’histoire du vivant et du globe, rappelant que l’humanité est un fragment de la biodiversité – un constat qui devrait nous amener à repenser notre attitude envers le monde vivant et les paramètres qui régissent l’hospitalité de notre planète.
Sahelanthropus, Orrorin et Ardipithecus suggèrent également par leurs caractères que l’ancêtre que nous partageons avec les chimpanzés ne ressemblait ni à ces derniers, ni aux bipèdes exclusifs que nous sommes devenus. Contrairement à l’hypothèse d’une conservation de la morphologie ancestrale par les chimpanzés et les bonobos, leur combinaison particulière de grimper vertical et de knuckle walking a plus probablement évolué bien après notre divergence.
Enfin, si Sahelanthropus tchadensis est un témoin de la diversité humaine parmi d’autres, elle est à ce jour la seule espèce bipède habituelle avérée connue à cet âge. En considérant l’ensemble du registre fossile hominoïde faiblement diversifié d’Afrique et d’Eurasie à la fin du Miocène (après 10 Ma), l’acquisition de la bipédie par le rameau humain sur le continent africain reste à ce jour la seule hypothèse bien documentée. Cette bipédie semble à ce stade faire partie d’un répertoire locomoteur opportuniste (flexible, pouvant tirer parti de différents milieux), ce qui correspond bien au paléoenvironnement diversifié de Toros-Ménalla tel que reconstitué par les géologues, paléobotanistes et paléontologues de notre équipe.
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Ce travail a été développé grâce à une collaboration scientifique nord-sud forte en matière de paléoanthropologie, en l’occurrence entre le laboratoire PALEVOPRIM, le département de paléontologie de l’Université de N’Djamena et le Centre National de Recherche pour le Développement. Alors que ces trois os, appartenant au patrimoine tchadien, vont prochainement retourner dans leur pays, cette collaboration fructueuse va se poursuivre par de nouvelles études de ce matériel mais également de nouvelles recherches sur le terrain, sur les traces du très regretté Yves Coppens, pionnier des recherches paléontologiques au Tchad.
Cet article a été co-écrit par Abderamane Moussa (Université de N’Djamena, Tchad).
Jean-Renaud Boisserie, Directeur de recherche au CNRS, paléontologue, Université de Poitiers; Andossa Likius, Mission Paléoanthropologique Franco-Tchadienne, Université de N'Djamena (Tchad); Clarisse Nekoulnang Djetounako, Enseignante chercheure en paléontologie, Université de N'Djamena (Tchad); Franck Guy, Paléoanthropologue, Université de Poitiers; Guillaume Daver, Maîtres de conférences en paléoanthropologie, Université de Poitiers; Laurent Pallas, Paléontologue, Kyoto University; Mackaye Hassane Taisso, Paléontologue, Université de N'Djamena (Tchad) et Patrick Vignaud, Pr. Paléontologie, Université de Poitiers
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
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