Les livres dits sacrés sont à l’origine de l’un des maux les plus enracinés de l’humanité :
la misogynie
Chaque année, le 8 mars, c’est la Journée internationale des droits des femmes
On peut faire autant de journées des femmes que l’on veut, tant que les textes dits sacrés domineront les esprits de ce monde et serviront les intérêts des gouvernants, il n’y aura que peu de progrès
Que clament les textes dits sacrés, Bible, Coran, Talmud?:
Infériorité de la femme
Interdiction de domination sur l’homme
Soumission à l’homme
Le coupable, c’est la femme
La femme vaut deux fois moins qu’un homme
Et l’homme d’exprimer sa gratitude:
» Béni sois-tu Seigneur qui ne m’a pas fait femme «
La bible est catégorique: Infériorité de la femme, interdiction de domination sur l’homme et soumission à l’homme
» Que les femmes se taisent dans les assemblées: elles n’ont pas la permission de parler; elles doivent rester soumises » ( 1 Corinthiens 14:34)
» Si elles veulent s’instruire, qu’elles interrogent leur mari à la maison » (1 Corinthiens 14:35)
» Le chef de la femme, c’est l’homme » (1 Corinthiens 11:3)
» Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au seigneur » (Éphésiens 5:22)
» Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme » (1Timothée2:12)
» Un homme vaut deux fois plus qu’une femme » (Lévitique 27:5)
» la femme reflète la gloire de l’homme » (1 Corinthiens 11:3)
» [L’éternel dieu] dit à la femme: …tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi « (Genèse 3:16)
La bible est sans appel: le coupable, c’est la femme
» Ce n’est pas Adam qui fut séduit, mais c’est la femme qui, séduite, tomba dans la transgression » (1 Timothée 2:14)
La bible compare la femme à un objet
» Qui peut trouver une femme vertueuse? Elle a bien plus de valeur que les perles » (Proverbes 31;10)
Le coran affirme : l’homme est le favori
» Les hommes s’élèvent au-dessus des femmes parce que Dieu a favorisé certains par rapport à d’autres » (Verset H-92/4:34)
Le coran dit : un homme vaut deux femmes
» … à défaut de deux hommes, un homme et deux femmes… de sorte que si l’une d’elles s’égare, l’autre puisse lui rappeler. » (Coran 2: 282)
» … Dieu décrète un testament: l’homme obtient deux fois la part de la femme » (Coran 4:11)
Le Prophète Mahomet a dit :
» Une nation qui se donne comme chef une femme ne connaîtra jamais la réussite” ( Sahih -Al-Bukhari, Livre 92 Hadith 50)
» j’ai regardé l’Enfer et j’ai vu que la majorité de ses habitants étaient des femmes” ( Sahih -Al-Bukhari,Vol 4, Livre 54 Hadith 464)
Judaïsme, Talmud de Babylone :
» Béni sois-tu Seigneur qui ne m’a pas fait femme ” ( Menahot 43 a/b Cairn)
Vidéos
Que dit le verset H-92/4:34 (Comment battre sa femme) ? >>>
Chaîne Dailymotion Vérité Première en français de 13 min
5 droits que le Coran interdit aux femmes (mais autorise aux hommes)
Chaîne You Tube Majid Oukacha vidéo en français de 12 min
» Dieu est-il misogyne ? » documentaire de Stephan Rabinovitch
Pourquoi les grandes religions monothéistes, à l’exception de l’Eglise protestante et de l’Eglise anglicane, persistent-elles à refuser aux femmes l’accès à la sacralité et à la direction des institutions religieuses ? Qu’elles soient juives, chrétiennes ou musulmanes les femmes rencontrées dans ce documentaire viennent questionner l’ordre patriarcal et sexiste institué et véhiculé par leur religion au fil des siècles. Elles nous invitent à une relecture plus égalitariste des textes sacrés, en harmonie avec l’émancipation des femmes dans la société.
Vimeo en français de 54 min
Trois versets du coran que toute femme devrait connaitre
Vidéo Page Facebook de Jugurtha Aqvayli de 9 min en français

« Les mœurs des Afghans envers leurs femmes sont aux antipodes de la mentalité occidentale »
La banderole affiche « La haine des femmes n’est pas un enrichissement culturel » et deux statistiques : 99% des afghans favorables à la charia et 85% pro-lapidation (source : Pew research center).
Manifestation du collectf Nemesis. Samedi 20 novembre 2021


Mesdames les épouses, vous êtes prévenues, voici le texte complet du verset:
« Si le prophète vous répudie, Il se peut que le Seigneur lui donne en échange [de vous] des épouses meilleures que vous, musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, serviables, dévouées, déjà mariées ou vierges .( Coran 66 5 )
Livres

« Le péril dieu, toutes les religions sont sexistes » par Tristane Banon
Quand «?Dieu?» est érigé en maître à penser politique, c’est la femme qui, la première, courbe l’échine. Il suffit d’observer les fondamentalistes islamistes imposer le niqab, la burqa, le tchador ou le hijab, les juifs ultra-orthodoxes perruquer leur femme, ou encore les traditionalistes catholiques aller jusqu’au meurtre lors de raids anti-avortement, pour s’en convaincre. Bien sûr, ils sont les radicaux, les extrémistes, ils sont ceux pour qui la religion est le moyen d’installer un ordre social au sein duquel la femme se soumet, s’oublie et vit cachée, à l’ombre des hommes. Ce livre ne veut pas faire le procès de la croyance, il appar-tient à chacun de décider ce en quoi il veut placer sa confiance, cela relève de l’intime. Mais aucun texte sacré – ni la Torah, ni la Bible, ni le Coran – ne veut l’émancipation de la femme, aucun ne lui reconnaît les mêmes possibles qu’aux hommes. Seuls existent des croyants humanistes, conscients de ce que les écrits ont à enseigner, et de ce qu’il faut savoir laisser au bord du chemin de l’universalisme. Alors que l’obscurantisme intégriste gagne doucement du terrain, bien plus ancré dans les mentalités que ce que l’on croit, Tristane Banon dénonce les grands marionnettistes de droit divin et rappelle qu’il n’y a pas de féminisme envisageable sans l’irrespect des religions et une bonne part de laïcité.

« Frappez les femmes: Interprétation du verset coranique 92/4:34 à travers les siècles » par Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh
Le Coran dit: » Celles dont vous craignez la dissension, exhortez-les, abandonnez-les dans les couches, et frappez-les » (4:34).Cet ouvrage est divisé en deux parties: La première partie présente le sens donné à ce verset par les exégètes, les tentatives modernes de disculper le Coran et le rejet par les milieux religieux des lois criminalisant la violence conjugale. La deuxième partie reproduit les textes des exégètes depuis les premiers siècles de l’islam jusqu’à ce jour, avec une traduction sommaire, voire littérale de ces textes.

« Isha Dictionnaire des femmes et du judaïsme » par Pauline Bebe
Le judaïsme vu du côté des femmes, du point de vue dune femme, mais aussi et surtout d’un rabbin, sous la forme d’un dictionnaire réunissant des entrées consacrées aussi bien aux femmes de la Bible et du Talmud qu’à tous les thèmes qui ont trait aux femmes. Esther, Ruth, la reine de Saba, Judith, Bethsabée, Lilith, Eve, bien d’autres encore ; l’adultère, l ‘inceste, la polygamie, la contraception, l’avortement, l’héritage, et même… le langage sexiste. Pauline Bebe, consciente des problèmes de la société d’aujourd’hui et sensible aux idées d’ouverture et de tolérance, veut donner une vision nouvelle du judaïsme, dans lequel les femmes sont traitées et considérées sur un pied d’égalité avec les hommes. Au travers de ces biographies de femmes et de l’analyse des grands thèmes liés à la féminité, elle relit toute la tradition juive avec un regard radicalement neuf. Elle montre ainsi qu’il existe un judaïsme qui a assimilé les valeurs de tolérance et d’ouverture et a compris la nécessité d’une adaptation aux sociétés modernes. Pauline Bebe est l’une des rares femmes rabbin en Europe. .

« Histoire de la misogynie: De l’Antiquité à nos jours » par Gargam et Lançon
Sorcières, harpies, furies, mégères, amazones, ensorceleuses, tentatrices délétères et empoisonneuses… Les femmes, dotées d’un utérus qualifié de « gouffre impur, venimeux et mortifère », mais aussi considérées comme des êtres inachevés et fragiles, ont subi pendant plus de deux millénaires la violence d’une misogynie enracinée au plus profond de nos sociétés, aujourd’hui encore scellée par le droit et perpétuée dans l’hostilité des a priori et des réflexes comportementaux.
Ce livre se veut l’archéologie d’un mépris, celui de la femme et de la féminité, tel qu’il s’exprime depuis la haute Antiquité. Un terrible constat s’impose sur la longévité et la ténacité des regards péjoratifs portés sur les femmes et la féminité. Ces regards sont ceux des hommes, parfois intériorisés par des femmes ; ils sont puissamment ancrés dans les mentalités par le langage, les images, les théories et les croyances, la littérature, la médecine et le droit.
Comment comprendre la misogynie ? Procède-t-elle uniquement d’habitudes profondément ancrées en nous ? Est-elle partie intégrante de la masculinité ? D’une virilité si longtemps façonnée par le modèle patriarcal ? Le déclin de ce dernier serait-il susceptible d’entraîner la fin d’une misogynie que l’on pensait indétrônable ? .

« Du statut inférieur de la femme en islam » par Ghassan Ascha
Les auteurs arabo-musulmans contemporains ne cessent d’affirmer que l’islam avait, au XII -ème siècle, libéré la femme en lui accordant tous ses droits et que l’observation des préceptes islamiques est, toujours, seule susceptible de libérer les femmes d’aujourd’hui. Ce livre, fondé sur une documentation précise et des analyses pénétrantes, établit qu’une telle affirmation se fonde sur la falsification de la vérité historique, ceci afin de décharger l’idéologie religieuse de sa responsabilité quant à l’état d’infériorité de la femme musulmane et par conséquent, perpétuer cette infériorité. L’auteur met en garde contre ce procédé aberrant de justification qui ne peut qu’être nuisible pour la personnalité arabo-islamique et pour la foi musulmane. Cet ouvrage marque une étape dans ta pensée arabo- islamique contemporaine et constitue une démarche vers une révision radicale du statut d’infériorité qui était imposé à la femme au nom de la Loi islamique.
Un extrait à méditer +
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« Il importe de nous concilier avec notre raison : si nous voulons défendre l’égalité entre l’homme et la femme, sortons la question de la femme, définitivement, du domaine religieux. Cependant, si nous voulons défendre l’islam, cessons donc de parler de cette égalité […]. Quant à l’argument, avancé par certains penseurs et féministes musulmans, selon lequel les juristes musulmans n’ont pas compris le Coran correctement au cours de 14 siècles, il est irrecevable ! Il n’est pas dans l’intérêt de la pensée arabo-islamique ni de la personnalité arabo-musulmane de soupçonner les anciennes générations de penseurs musulmans d’absurdité et de les accuser de n’avoir pas pu découvrir le véritable sens de l’islam. En fait, les juristes d’autrefois ont beaucoup mieux compris le Coran que les penseurs musulmans contemporains ne l’ont fait. Et la raison en est simple : le Coran confirmait les données culturelles, sociales et économiques prévalant à l’époque où ils vivaient : chose qui n’est pas vraie dans la période actuelle » (Du statut inférieur de la femme en islam, L’Harmattan, 1987, p. 224-225).
Un peu d'humour

Atteinte aux droit des femmes, un poison ancré dans presque toutes les religions, pas seulement l’islam

