logique conventionnelle vs religieuse HD
la science s’intéresse à ce qui est observable et démontrable, et non pas à ce qui n’est pas observable ni démontrable.
De plus, exiger une preuve de non-existence de quelque chose est justement décrit comme une « preuve diabolique », c’est-à-dire très difficile, voire impossible à faire..
C’est un sophisme appelé « le renversement de la charge de la preuve ».
Ce type de sophisme est très souvent utilisé par les croyants, car cela permet de postuler l’existence de tout et de n’importe quoi avec l’assurance que personne n’arrivera à prouver l’inverse.
Mais c’est oublier que la charge de la preuve incombe toujours à celui qui affirme l’existence d’une chose.
Par exemple, pour introduire un nouveau médicament sur le marché, les laboratoires qui le produisent doivent montrer qu’il est plus efficace qu’un placebo, que ses effets secondaires sont acceptables, etc.
Dans un pays démocratique, la charge de la preuve dans un procès revient à l’accusation.
En sciences, la charge de la preuve repose sur celui qui propose une nouvelle théorie, affirme une hypothèse, etc, etc..
Ainsi on peut très bien rejeter l’existence des licornes, d’un complot, des fantômes, d’un dieu (qu’il soit Yahvé, Allah, Vishnou, Skippy ou autres), etc. sans avoir à supporter la charge de la preuve pour autant.
Bertrand Russell a abordé le sujet dans son analogie de la théière, « La théière de Russell » ou « théière céleste », pour contester l’idée que c’est au sceptique de réfuter les bases « invérifiables » de la religion, et pour affirmer que c’est au croyant de les prouver.
L’idée est une hypothétique théière en orbite autour du Soleil, entre la Terre et la planète Mars ; selon Russell, y croire (et demander aux gens d’y croire) sous prétexte qu’il n’est pas possible de prouver sa non-existence est insensé.
La théière de Russell est une illustration du rasoir d’Ockham, également appelé « principe de simplicité », qui pourrait s’exprimer par la phrase « Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? ».
Ainsi par exemple, pourquoi vouloir croire qu’un « dieu » ait envoyé aux humains des textes « sacrés » , textes remplis d’incohérences, d’absurdités et matière à provoquer guerres, persécutions, obscurantisme, etc… alors que l’origine de ces textes peut tout simplement être d’origine humaine ?
Ce qui est valable pour la « théière céleste » l’est tout autant pour les diverses croyances religieuses et superstitieuses.
C’est celui qui a une croyance religieuse ou superstitieuse qui doit s’en justifier, et non pas les athées.
Cela concerne autant celui qui croit en une « théière céleste » ou un « dieu », aux licornes ou aux anges, aux fantômes ou à l’âme qui va au paradis, etc…
Cela concerne aussi les croyants entre eux, le chrétien qui ne peut pas démontrer que c’est son concept de dieu qui est le bon et que le musulman est dans l’erreur, et inversement.
Ne pas croire en quelque chose qui n’est pas prouvé, comme les différents concepts de « dieu » des diverses religions ou pas, ou les fantômes, les fées, les loups-garou… c’est juste faire preuve d’esprit critique.
Au sujet d’un dieu, il y a en plus une difficulté supplémentaire pour les croyants en « dieu », qui ne sont pas d’accord entre eux sur quel est ce dieu. Car il existe une multitude de concepts différents de « dieu » (celui des chrétiens ? des musulmans ? des hindous ? un déisme ? etc, etc), et qui ne sont pas capables de définir précisément ce qu’est leur dieu.
(à ce sujet voir « l’ignosticisme »; qui consiste à dire qu’une définition cohérente d’un terme « dieu » doit être présentée avant que les questions portant sur la nature ou l’existence de ce « dieu » puissent être discutées)
Ainsi finalement, les athées peuvent dire qu’aucun dieu n’existe sans avoir à supporter la charge de la preuve.
La charge de la preuve repose sur les croyants.
C’est d’ailleurs le propre de la croyance que de considérer une chose vraie, indépendamment des faits, ou de l’absence de faits.
La croyance s’opposant par principe à la notion d’esprit critique et au principe de réfutabilité.
2 citations résument très bien l’idée que ceux sont les croyants qui doivent prouver leurs croyances, et non pas ceux qui n’y croient pas :
« Ce qui est affirmé sans preuve peut être rejeté sans preuve. »
Christopher Hitchens
Et
« Des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires »
Marcello Truzzi, The Zetetic

 

 

L’athéisme, c’est très simple…

– Le croyant dit qu’il y a un dieu.
– L’athée répond qu’il ne croie pas en cette affirmation et que le croyant doit  fournir de très bonnes preuves de l’existence réelle de son dieu
– Le croyant rétorque que c’est à l’athée de prouver que son dieu n’existe pas,
– L’athée répond au croyant que si c’était le cas, il devrait également prouver que le dieu de toutes les autres religions n’existe pas non plus.

Ce que le croyant ne peut pas prouver non plus.
Vous voyez ? C’est vraiment très simple…

 

russell preuves et foi 2
« Toutes les croyances font du mal. Nous pouvons définir la « foi » comme une croyance ferme en quelque chose pour lequel il n’y a pas de preuve. Là où il y a des preuves, personne ne parle de « foi. »
Nous ne parlons pas de foi que deux et deux sont quatre ou que la terre est ronde.
Nous ne parlons de foi que lorsque nous voulons substituer l’émotion aux preuves.
Et la substitution de l’émotion aux preuves est susceptible de conduire à des conflits, puisque différents groupes substituent des émotions différentes. « 
— @TAG, Human Society in Ethics and Politics (1954), Ch. VII : La religion peut-elle guérir nos troubles ? , p. 213
What is Faith? Bertrand Russell comments: ”All faiths do harm. We may define ”faith” as a firm belief in something for which there is no evidence. Where there is evidence, no one speaks of “faith.” We do not speak of faith that two and two are four or that the earth is round. We only speak of faith when we wish to substitute emotion for evidence. And the substitution of emotion for evidence is apt to lead to strife, since different groups substitute different emotions.”
— Bertrand Russell, Human Society in Ethics and Politics (1954), Ch. VII: Can Religion Cure Our Troubles?, p. 213

 

Charge de la preuve Toupie 

« Le mot de “preuve” ne s’applique pas à l’existence de Dieu » théologien François Euvé

 

CONTRE L'EMPRISE DES RELIGIONS ET LE HARCELEMENT DES RELIGIONISTES

 

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Les ressources pour s'affranchir des religions

Atheopedia.com est un portail de ressources disponibles en ligne pour comprendre et s'informer sur la non-croyance et s'affranchir des religions. Il a pour ambition de fournir une information structurée et un référencement des ressources principales disponibles en langue française et dans certains cas en anglais.

Il se donne pour but d'être un facilitateur d'accès à l'information, une plateforme d’aiguillage vers une information fiable et adaptée aux nouveaux modes de consommation de l’information sur Internet

  • information regroupée par thèmes, pays, religions, laïcité, sciences, philosophies etc
  • répertoire des principaux sites Internet des "Sans-religion", des réseaux sociaux  et des blogs, en langue française ou anglaise
  • référencement des grands penseurs et écrivains contemporains ou historiques
  • répertoire des principaux livres couvrant le débat "croire ou ne pas croire"
  • lexique intégré qui permet un accès facile à une explication des termes utilisés
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Ne croyons pas en l'incroyable

Relifakes.com est un media d'information, d'actualités et d'analyses en ligne et sur les réseaux sociaux dans le but de favoriser la prise de conscience des méfaits des religions dans le monde. Le site milite en vue d’aider à réduire l’influence omniprésente des religions et contrer l’endoctrinement des populations, surtout des plus jeunes. Il est structuré autour d'un blog, d'un fil d'actualités, de témoignages de victimes et d'une lettre d’information régulière concernant les "Sans religion".

En coordination avec des sites similaires à l'étranger, Relifakes.com fournit une veille sur les droits humains fondamentaux de la liberté d’expression, de conscience et de religion, les abus commis par les leaders religieux autoritaires ou théocratiques et tous ceux qui protègent les dogmes oppressifs ou qui pratiquent eux-mêmes la terreur religieuse.

A qui s'adressent ces deux sites ?

  • À ceux qui se posent  la question "continuer à croire ou ne plus croire"
  • A ceux qui cherchent  des éléments de réponse à leur dilemme, différents de ce qu’ils lisent sur les multiples sites religieux
  • A tous ceux qui se considèrent déjà comme "non-religieux", "sans-religion", "sans-croyance", "non-croyants" ou "irréligieux", qu’ils soient athée militant ou non, agnostique, libres penseurs ou  même proche du déisme ou du panthéisme. En langue anglaise, ce groupe de personnes  est surnommé: "The Nones" ou "the Non-affiliated"
  • Aux dé-convertis que l’on appelle "les Ex’s": Ex-chrétiens, Ex-musulmans, Ex-juif, Ex-hindous, Ex-mormons etc

Heureux comme un athée loin des obscurantistes religieux

"Je suis un athée heureux et joyeux d'être en vie. Or, une idée fort répandue dans notre société judéo chrétienne voudrait qu'un incroyant soit nécessairement angoissé et désabusé. L'athéisme conduirait au désespoir, enlèverait l'appétit de vivre et rendrait toute chose vide de sens. Etrange raccourci, car je connais bien des athées épanouis et plusieurs prêtres dépressifs !  Paradoxalement, on accuse aussi les athées du contraire. Ils seraient fatalement des débauchés sans morale — celle-ci consistant, paraît-il, à agir selon des lois sanctionnées par un policier divin susceptible de nous punir du haut du ciel. Mais l'homme n'a pas attendu les monothéismes et leur gendarme pour s'organiser en société et élaborer des lois morales. Dès la préhistoire, il crée les conditions du vivre ensemble, avec ses droits et ses devoirs.

Ces deux accusations majeures font qu'il n'existe guère d'ouvrages pour parler sereinement et joyeusement de l'athéisme, notamment à destination des jeunes générations. Ce petit livre ["Heureux sans dieu ni religion" par Michel Piquemal] a pour objectif de réparer ce manque, et de montrer qu'un athée n'est pas nécessairement un triste sire, un monstre d'égoïsme qui ne croit en rien, un nihiliste — comme certains voudraient le faire croire... à l'instar du pape Benoît XVI qui n'a pas hésité à affirmer en 2010, dans un message solennel adressé « aux jeunes du monde » à l'occasion des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) : « Or l'expérience enseigne qu'un monde sans Dieu est un enfer où prévalent les égoïsmes, les divisions dans les familles, la haine entre les personnes et les peuples, le manque d'amour, de joie et d'espérance. A l'inverse, là où les personnes et les peuples vivent dans la présence de Dieu, l'adorent en vérité et écoutent sa voix, là se construit très concrètement la civilisation de l'amour, où chacun est respecté dans sa dignité, où la communion grandit avec tous ses fruits. »

Contre-vérité ! Un athée a, lui aussi, son système de valeurs qu'il met en pratique parce qu'il les pense sincèrement nécessaires et non parce qu'elles sont des obligations venues d'un livre révélé. Et, contre toute attente, nous verrons que ce sont souvent hélas les dogmes religieux qui viennent faire obstacle à nos valeurs humanistes. On pourra en juger tout au long de l'histoire... et jusqu'à nos jours. Le grand vent d'intolérance et d'intégrisme qui souffle actuellement sur nos sociétés doit à nouveau nous alerter. Il est menaçant pour nos libertés individuelles comme pour la paix du monde. Aussi est-il urgent de réfléchir sur ce que les religions nous apportent, mais aussi sur les dangers qu'elles nous font courir."

Michel Piquemal, extrait  du livre: "Heureux sans dieu ni religion" Meilleurs livres

Sauvée des obscurantistes religieux

"Merci aux athées de m'avoir sauvée de la religion Je voudrais juste remercier tous les athées des réseaux sociaux . Depuis longtemps, je subis d'énormes pressions de fous religieux. Je veux parler de gens complètement dingues. Et vous, les gentils, vous m'avez sorti de là. Vous êtes vraiment des gens merveilleux, continuez à ne jamais vous laisser berner par les religieux de tous bords et leurs conneries nuisibles."

Sébastien Faure (1858-1942) toujours d'actualité

"Sous l’œil bienveillant des gouvernements, le réveil clérical s’accentue. Les bataillons noirs s’agitent. L’Église tente un effort suprême ; elle livre bataille, tous ses soldats debout et toutes ses ressources déployées. À cette armée de fanatiques, opposons un front de bataille compact et énergique.

Il ne s’agit point ici de l’avenir d’un parti ; c’est l’avenir de l’humanité, c’est le nôtre qui est en jeu.

Sur ce terrain, l’entente peut et doit se faire entre tous les êtres de progrès, tous les penseurs, tous les virils.

Chacun peut conserver sa liberté d’allure et, sans rien abdiquer de ses préférences et de ses convictions personnelles, marcher au combat contre le Dogme, contre le Mystère, contre l’Absurde, contre la Religion !

Depuis longtemps l’humanité s’inspire d’un Dieu sans philosophie ; il est temps qu’elle demande sa voie à une philosophie sans Dieu.

Serrons nos rangs !  Luttons, bataillons, dépensons-nous. Nous rencontrerons sur notre route, les embûches, les attaques soudaines ou prévues des sectaires. Mais la grandeur et la justesse de l’Idée que nous défendons soutiendront nos courages et nous assureront la victoire."

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