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Comprendre la laïcité en 3 minutes

Une vidéo pour avoir une vision claire de la laïcité,

Vidéo Youtube de la chaîne « Coexister » en français de 5 min

La laïcité à l’école

Le principe de laïcité est au fondement du système éducatif français depuis la fin du XIXe siècle. L’importance de la laïcité dans les valeurs scolaires républicaines a été accentuée par la loi du 9 décembre 1905 instaurant la laïcité de l’État. La Charte de la laïcité à l’École rappelle les règles qui permettent de vivre ensemble dans l’espace scolaire et d’aider chacun à comprendre le sens de ces règles, à se les approprier et à les respecter.

Vidéo Dailymotion de la chaine « EducationFrance » en français de 3 min

La laïcité, c’est contre les religions » : « S.P.A.M. » – E11

La laïcité, qui est un cadre juridique pourtant très clair depuis la promulgation de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État, est régulièrement questionnée, remise en cause, depuis trente ans, dans une confusion accrue des discours. À travers l’histoire de son traitement médiatique, nous tenterons de comprendre comment un principe de liberté et de respect a pu générer malentendus et amalgames.

Vidéo  Facebook en français de 7 min

La grande différence entre la laïcité en France

et le sécularisme dans le monde Anglosaxon

 

La laïcité dans le monde anglo-saxon, en particulier dans des pays comme les États-Unis et le Royaume-Uni, tend à mettre l’accent sur la séparation de la religion et de l’État. Cela signifie qu’il n’y a pas de religion d’État officielle et que le gouvernement reste neutre en matière de religion. Les citoyens sont libres de pratiquer n’importe quelle religion ou de n’en pratiquer aucune, et l’accent est mis sur la liberté et la tolérance religieuses. C’est une loi de liberté de conviction. En substance, la laïcité dans le monde anglo-saxon vise à garantir que les croyances religieuses n’influencent pas indûment les politiques et les institutions gouvernementales.

En revanche, la laïcité en France a une orientation et un contexte historique légèrement différents. La laïcité trouve ses racines dans la Révolution française et est inscrite dans la Constitution française. Elle met également l’accent sur la séparation de l’Église et de l’État, mais va plus loin en restreignant l’expression publique de la religion. C’est donc une loi de liberté de conviction assortie d’une interdiction d’expression religieuse dans certaines institutions publiques. Elle garantit la liberté de conscience, mais  pas la liberté de pratique dans l’espace publique.

En France, il existe un principe strict de laïcité dans les institutions publiques, ce qui signifie que les symboles ou les pratiques religieuses ne sont généralement pas autorisés dans des lieux tels que les écoles, les administrations et les tribunaux. Cela inclut l’interdiction des symboles religieux ostensibles tels que les hijabs, les croix et les kippas dans les écoles publiques et autres institutions financées par le gouvernement.

En résumé, alors que le sécularisme dans le monde anglo-saxon et la laïcité en France visent tous deux à séparer la religion et l’État, la laïcité en France a tendance à adopter une approche plus affirmée pour garantir l’absence de religion dans les espaces publics, en particulier dans les institutions financées par l’État.

La laïcité à la française permet de protéger l’état et les individus de l’influence des groupes religieux, alors que dans le monde anglosaxon, c’est l’inverse, le sécularisme a été instauré pour permettre aux groupes religieux d’être protégés de l’influence de l’état.

L’état français n’est pas neutre par rapport aux religions, il existe une police des cultes. L’État veille à ce que les pratiques religieuses ne troublent pas l’ordre républicain. Ses règles et son application relèvent du ministère de l’intérieur, ministère des cultes

Séparation de l’église et de l’état dans le monde

 

La Séparation des Eglises et de l’Etat a été conquise aux Etats-Unis d’Amérique, pays majoritairement protestant, en 1789.

Les principes de la Séparation ont trouvé leur formulation précises au Congrès mondial de la Libre Pensée de Rome en 1904, tenu en face de la Cité du Vatican.

Au Mexique, pays de tradition catholique, en 1874.

En France, pays de la Renaissance, des Lumières et de la Révolution, en 1795, 1871, 1905.

En 1918, c’est Lénine qui l’impose en Russie, terre de tradition orthodoxe.

En 1937, c’est au tour de la Turquie, musulmane, de l’établir partiellement.

Dans le Népal bouddhiste, la Séparation est établie en 2008.

En Bolivie, qui mélange les cultes païens et le christianisme, elle est établie en 2009.

Dans l’Angola en Afrique, terre de l’animisme et du syncrétisme religieux, elle est décidée en 2010.

De très nombreux pays ont mis en œuvre partiellement ou totalement ces principes de Séparation du Civil et du Religieux dans leurs Constitutions, pour œuvre ainsi au respect de la Liberté de conscience.
Quelles que soient leur histoire, la religion dominante, la culture majoritaire, une évidence s’impose : la Séparation des Eglises, des religions, des cultes et de l’Etat est la solution démocratique applicable partout et en toutes circonstances. C’est la liberté conquise et la démocratie établie. Elle est nationale dans sa forme et internationale dans son contenu. Elle est l’avenir de tous les peuples et de toutes les nations.

Source: FNLP

La laïcité par Henri Peña-Ruiz

 

Vidéo de la chaîne « SG CIPDR » en français de 3 min

Plus: conférence « Les 3 boussoles de la laïcité » en français de 2h 6 min

Qu’est ce que la laïcité ?

 

« La laïcité c’est un cadre juridique et politique permettant à des êtres différents du point de vue des options spirituelles ou des convictions personnelles de vivre ensemble. Les individus se distinguent selon trois grands types d’options spirituelles, les uns croyant à une puissance supérieure, d’autres sont athées et nient l’existence de Dieu et finalement ceux qui ne prennent ni de position religieuse ou antireligieuse et suspendent leur jugement. On les appelle agnostiques.
La laïcité propose à ces personnes de vivre ensemble sur la base de trois principes : le premier, c’est la liberté de conscience qui recommit à chacun le droit de croire ou non, le second, c’est l’égalité de droits, qui veut dire qu’il n’y a pas de raison de donner plus aux uns qu’aux autres, excluant d’accorder tout privilège public, soit à la religion, soit à l’athéisme. Et le troisième principe, c’est celui de l’universalisnie. La puissance publique devant nous unir ne peut le faire que si elle promeut ce qui est commun à tous. »

Henri Pena Unix, Philosophe.

Laïcité universaliste +

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Depuis vingt ans, j’enseigne la laïcité en France dans les collèges, les lycées, les IUFM puis les Inspé. Et je constate l’attachement de Ia plupart des professeurs à la laïcité sans adjectif, ni fermée ni ouverte. Il en va de même pour les élèves, dès lors qu’on leur explique la laïcité et le sens de ses règles. Quant aux mérites supposés du modèle anglo-saxon, on peut en douter. Au Royaume-Uni, la liberté vestimentaire des élèves est nulle, car le plus souvent un uniforme leur est imposé. Par ailleurs, à l’initiative de l’archevêque de Canterbury, plus de cinquante « conseils de la charia » interviennent dans les affaires judiciaires sur le fondement du Coran, qui consacre l’esclavage sexuel de la femme : « L’homme ira à sa femme quand il le voudra et comme il le voudra ». Pour l’homme, le divorce se fait par simple répudiation unilatérale. Pour la femme, c’est un calvaire. Quant à l’omniprésence de la religion dans les cérémonies publiques, elle viole l’égalité de traitement due aux athées et aux agnostiques britanniques, qui s’en plaignent. Voilà les vertus supposées du modèle multiculturaliste anglais !
Ce rappel nous fait mesurer la chance qui est la nôtre en France avec une laïcité universaliste, soucieuse d’émancipation, rêvée par Condorcet et pur Hugo (« Je veux l’état chez lui, et l’Église chez elle »). Un vœu comblé pur la loi de séparation laïque du 9 décembre 1905, et par celle du 15 mars 2004, qui met les élèves à l’abri des prosélytismes religieux.

Henri Peña-Ruiz

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« Combattre l’esprit de haine »

Être laïque, c’est refuser aux religions qui passent le droit de gouverner l’humanité qui dure. Ce n’est point haïr telle ou telle Église ou toutes les Églises ensemble ; c’est combattre l’esprit de haine qui souffle des religions et qui fut la cause de tant de violence, de tueries et de ruines. Être laïque, c’est ne point consentir la soumission de la raison au dogme immuable, ni l’abdication de l’esprit humain devant l’incompréhensible ; c’est ne prendre son parti d’aucune ignorance ; c’est croire que la vie vaut la peine d’être vécue, aimer cette vie, refuser la définition de la « Terre vallée de larmes » ; ne pas admettre que les larmes soient nécessaires et bienfaisantes, ni que la souffrance soit providentielle ; c’est ne prendre son parti d’aucune misère. »

Ernest Lavisse, Annales de la jeunesse laïque no 1, juin 1902.

La sécularisation c’est :

1-Adopter une pensée scientifique et bannir la pensée dogmatique des religions
2- Bannir l’usage de la religion dans la gestion de l’espace commun public de la société et notamment de l’école et de la politique.
Toute religion qui accepte ces deux conditions est compatible et peut vivre en paix dans une société sécularisée.
Mais les religions qui pratiquent une théologie politique, fondamentaliste ou qui refusent de se soumettre aux lois humaines existantes sont incompatibles avec une société séculaire et  doivent donc être exclues.

La loi de 1905 sur la laïcité  n’implique pas l’éradication des milliers symboles religieux, statues, croix, calvaires et autres bondieuseries présentes dans l’espace public au moment de la mise en application de la loi. Mais elle interdit à partir de cette date d’ériger de nouveaux emblèmes religieux dans les emplacements publics (article 28 de la loi du 9 décembre 1905).

Les non croyants ne veulent pas faire table rase du passé judéo-chrétien qui a participé à l’élaboration de  la France d’aujourd’hui, avec ses bons et mauvais côtés. Pas de cancel-cuture, pas de wokisme.

Par contre les non-croyants militants s’insurgent contre les nouvelles tentatives de reconquête des religions dans l’espace public avec des symboles religieux. Ces bigots devraient relire la bible qui est pourtant claire sur ce sujet:

« Tu ne feras pas de statue, ni aucune forme de ce qui est en haut dans les cieux » (Exode 20, 4)

Donc pas de Jésus, pas de Marie, pas de Saint-Michel

Où en est la laïcité en France ?  Etat des lieux en 2020

 

La 2e édition du baromètre annuel de l’Observatoire de la laïcité sur « l’état des lieux de la laïcité en France » a été rédigé avec l’appui technique du GSRL (CNRS), et réalisée par Viavoice auprès d’un échantillon de 2 000 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus habitant en France. Elle livre quatre constats majeurs. Le premier : les Français expriment un attachement fort à la laïcité telle qu’aujourd’hui définie par le droit (74% des Français). Plus les Français connaissent le droit en vigueur, plus ils se déclarent attachés à la laïcité. Elle constitue pour eux un « principe républicain essentiel » (pour 70% des Français) et qui « fait partie de l’identité de la France » (78%). Le deuxième constat : les clivages générationnels et sociaux persistent quant à la connaissance de la laïcité et à l’attachement à ce principe (ex. : 83% des cadres s’y déclarent attachés, contre 60% des ouvriers). En ce qui concerne « les protections garanties par la laïcité en pratique », se confirment également des clivages entre croyants mais aussi selon le genre (qui n’était pas analysé l’an passé : par ex., 37% des hommes estiment que la laïcité protège tout le monde sans exception, contre seulement 28% des femmes). Le troisième constat : les Français sont demandeurs d’une meilleure application de la laïcité (39% la jugent plus ou moins bien appliquée) et d’une plus grande pédagogie de la part des prescripteurs d’opinion. En l’état, une large majorité juge la laïcité comme trop souvent « associée dans le débat public à des polémiques » (pour 53% des Français) et « instrumentalisée par les personnalités politiques » (pour 68% des Français). Il en découle que seule une minorité de Français (19%) estiment que « la laïcité, en pratique, est un principe qui rassemble ». 4ème constat : majoritairement, les Français ne souhaitent pas de modification de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l’Etat (45%, contre 24% de Français favorables à une séparation entre l’Etat et les organisations religieuses plus stricte et 10% favorables à une séparation plus souple). Source Wikipedia

Dossier: L’État et les cultes – Laïcité et loi de 1905

Journée nationale annuelle de la laïcité

9 décembre

L’anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 est inscrit au programme des actions éducatives du gouvernement français  et donne lieu, chaque année, à des projets instructifs qui font vivre la laïcité au sein des établissements éducatifs et à des évènements pour l’ensemble de la population.

L’Observatoire de la laïcité, critiqué par certaines personnalités politiques qui lui reprochaient de ne pas faire assez contre l’islamisme, a été remplacé par un « comité interministériel de la laïcité » le 15 juillet 2021.

Trois questions sur le 9 décembre, journée de la laïcité

citation comte sponville

Liens intéressants

 

Pourquoi la France a interdit les signes religieux ostensibles à l’école? Fondation Jean Jaurès

Vers la fin du régime dérogatoire en Alsace Moselle Michel Seelig

Sécularisation et laïcité

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La laïcité française. Approche d’une métamorphose

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