En octobre 1869, alors que l’Amérique était sur le point de devenir une nation totalement moderne, des ouvriers ont déterré ce qui semblait être un géant pétrifié de trois mètres de haut dans une ferme isolée du nord de l’État de New York. La découverte a fait sensation. Au cours des mois suivants, les journaux consacrèrent quotidiennement leurs gros titres à l’histoire et des dizaines de milliers d’Américains, dont Oliver Wendell Holmes, Ralph Waldo Emerson et le grand showman PT Barnum, affluèrent pour voir le géant exposé. Dans le colosse, beaucoup ont vu la preuve que leur continent et le petit hameau de Cardiff avaient des liens avec l’histoire biblique. La science américaine a également pesé sur cette découverte ; et, ce faisant, a révélé ses propres difficultés de croissance, notamment les lacunes de l’éducation traditionnelle, les faiblesses de la méthodologie archéologique, ainsi que la présence agaçante d’amateurs et de charlatans dans ses rangs. S’ensuit un débat national sur les origines du géant, qui se joue dans la presse quotidienne. En fin de compte, la découverte s’est avérée être un canular élaboré. Pourtant, l’histoire du géant de Cardiff révèle beaucoup de choses sur l’Amérique après la guerre civile. Après quatre années de destruction d’une ampleur inimaginable, les Américains ont de plus en plus tourné leur attention vers la reprise du progrès. Mais l’histoire du géant de Cardiff semblait mettre en lumière un passé complexe et mystérieux, et pendant un certain temps, les scientifiques, les ecclésiastiques, les rédacteurs de journaux et les Américains ordinaires ont eu du mal à lui donner un sens. Les colporteurs, bien sûr, ont fait de leur mieux pour en profiter. Le géant de Cardiff était l’une des principales questions de l’époque, et la façon dont les citoyens y répondaient en disait long sur les Américains en 1869 ainsi que sur l’Amérique en général.

par Scott Tribble, en anglais

Critiques de presse

« Le rythme du géant de Cardiff est extrêmement divertissant, et Score Tribble le raconte comme il se doit, en se concentrant sur ses acteurs. (Boolist critique étoilée)

« Le livre est écrit de manière captivante et constitue un traitement approfondi de ce phénomène de la culture populaire qui n’est généralement pas abordé. (Library Journal)

« A colossal Hoax » est un récit exceptionnellement bien écrit qui est certainement destiné à devenir l’ouvrage de référence en la matière. Il est destiné à devenir l’ouvrage définitif sur le Géant de Cardiff, qui est lui-même le canular historique définitif du XIXe siècle, (Kenneth Feder, Centrai Connecticut State University )

« Dans des détails riches et souvent divertissants, Scott Tribble retrouve le cas coloré du géant de Cardiff. tout en entraînant son lecteur dans une sorte de visite des coulisses du milieu de l’Amérique du dix-neuvième siècle. Un pays où la science et la foi, les affaires et les divertissements, la philosophie et la sottise humaine coexistent et se rencontrent de façon aussi sensationnelle que farfelue.
Étonnamment bien documenté, « Colossal Hoax » est aussi une lecture absorbante et gratifiante, passionnante et enrichissante ».( Judith Richardson. Université de Stanford)