Athéisme et moralité

 

le buisson ardent raphael

Le buisson ardent, loggia de Raphael, musée de l’Ermitage à Saint-Petersbourg.

La religion n’enseigne pas la morale.

Elle inculque la peur du châtiment, ce qui n’est pas de la moralité.
C’est de l’obéissance par le biais de terrorisme mental

morale de lathee 1

Dans cet extrait vidéo Facebook de « Philosophie magazine » de 2 min en français, André Comte Sponville explique que la condition d’athée est parfaitement compatible avec l’exercice de la morale et de la vertu.

"Si dieu n'existait pas..."

S’il était prouvé qu’aucune divinité n’existe,

tout serait-il permis?

 

Réponse de Peter Asimov en vidéo sous-titrée en français de 3 min
 

Si dieu est mort tout est permis, n'est-ce pas (Transcript) +

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A la question « Si dieu est mort tout est permis, n’est-ce pas ce qui effraie [ les religionistes] ? », Peter Asimov répond:

Bien au contraire [ les religionistes] supposent que les êtres humains n’ont aucun sentiment sur ce qui est bien ou mal. Si la seule raison pour laquelle vous êtes vertueux c’est votre ticket pour le paradis, si la seule raison pour laquelle vous ne battez pas vos enfants à mort, c’est parce que vous ne voulez pas aller en enfer, alors c’est insultant pour l’espèce humaine de laisser entendre que seul un système de récompenses et punitions peut vous permettre de rester un être humain décent.

N’est-il pas concevable qu’une personne veuille être un être humain décent parce qu’ainsi elle se sent mieux, parce que de cette façon le monde est meilleur ? Ce n’est pas parce que je crois que rien ne se passera après ma mort que je vais me mettre à voler, violer et tout le reste parce que je n’ai pas peur d’être puni.

D’une part, je crains les punitions du monde et d’autre part, je crains la punition de ma propre conscience.

J’aiune conscience, cela ne dépend pas de la religion.

Dans les sociétés où la religion est très puissante, le crime, le péché, la misère et les choses terribles ne manquent pas malgré le ciel et l’enfer.

Y-a-t-il une moralité dans la science ?

Il y a  une moralité dans la science qui est plus avancée que partout ailleurs. Si vous pouvez trouver une personne dans la science qui a falsifié, qui a menti en ce qui concerne ses découvertes, qui essaie de voler le travail d’un autre, qui a fait quelque chose contraire à l’éthique, sa réputation scientifique est terminée, il n’y a pas de pardon.

Si Dieu n’existe pas, tout est permis ?

Cette vidéo explore le vertige d’un monde sans repères absolus. Un monde où le bien et le mal se redéfinissent à chaque instant et où la conscience
devient la seule loi.

Vidéo de la Chaine YouTube  » Lacrimosofia » de 26 min,  en français

Short d’1 min

Critiques et contre arguments à cette célèbre citation de Dostoïevski +

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La citation de Dostoïevski, souvent résumée par « Si Dieu n’existait pas, tout serait permis » (ou dans sa forme complète par Ivan Karamazov dans Les Frères Karamazov : « Si Dieu n’existait pas, le crime serait-il un crime ? »), est une formule puissante qui a suscité et continue de susciter de nombreuses critiques et débats. Elle est souvent interprétée comme l’idée que la moralité est intrinsèquement liée à l’existence divine et qu’en l’absence de Dieu, il n’y aurait aucune base objective pour l’éthique.

Voici les principales critiques et contre-arguments à cette affirmation :

L’éthique séculière et humaniste

De nombreux philosophes et penseurs argumentent que la moralité peut et doit être fondée sur la raison humaine, l’empathie, la coopération sociale, le bien-être collectif ou des principes universels, indépendamment de toute croyance en Dieu. Des systèmes éthiques comme l’humanisme séculier, l’utilitarisme, le déontologisme kantien (basé sur la raison pratique), ou l’éthique de la vertu ne nécessitent pas de transcendance divine.

L’idée que les êtres humains sont capables de discernement moral et de compassion intrinsèque sans menace de châtiment divin ou promesse de récompense est centrale.

Le dilemme d’Euthyphron

Ce dilemme, issu de Platon, pose la question : « Le pieux est-il pieux parce qu’il est aimé des dieux, ou est-il aimé des dieux parce qu’il est pieux ? » Appliqué à Dostoïevski : « Quelque chose est-il bien parce que Dieu le commande, ou Dieu le commande-t-il parce que c’est bien ? »

Si le bien est bien parce que Dieu le commande (volontarisme divin), alors la morale est arbitraire ; Dieu pourrait commander des atrocités, et elles deviendraient « bonnes », ce qui est inacceptable pour beaucoup.

Si Dieu commande ce qui est bien parce que c’est bien, alors le bien existe indépendamment de Dieu, et la morale n’a pas besoin de Dieu comme fondement unique.

L’observation des athées et non-croyants

Dans la réalité, de nombreuses personnes athées, agnostiques ou non religieuses vivent des vies profondément morales, s’engagent dans des actions altruistes et respectent des principes éthiques rigoureux. Cela contredit l’idée que la non-croyance conduit inévitablement à un chaos moral où « tout est permis ».

La motivation morale peut venir du désir de contribuer à une société meilleure, de la peur des conséquences sociales et légales, ou d’une simple empathie innée.

La relativité des morales religieuses

Même si l’on admettait que la morale vient de Dieu, les interprétations des commandements divins varient considérablement entre les religions, les sectes et les époques. Cela peut aussi conduire à une forme de « tout est permis » ou du moins « tout est permis si ma religion le justifie », ce qui ne résout pas le problème de l’objectivité morale.

L’histoire montre de nombreux exemples de « crimes » justifiés au nom de la religion.

La moralité basée sur la peur ou la récompense

Certains critiques estiment que si la morale est uniquement basée sur l’idée de châtiment divin ou de récompense (paradis/enfer), elle perd de sa valeur intrinsèque. Agir « bien » par peur de l’enfer n’est pas considéré comme une vertu aussi pure que d’agir « bien » par conviction ou empathie.

***

La citation de Dostoïevski est moins une affirmation absolue qu’une provocation philosophique visant à explorer les fondements de la moralité et les conséquences existentielles de l’absence de Dieu, en particulier pour ceux qui ont été élevés dans un cadre théiste. Les critiques visent à démontrer que la moralité est un phénomène humain complexe, dont les racines peuvent être trouvées dans des sources multiples, y compris la raison, l’évolution sociale et la nature humaine, sans nécessairement recourir à une intervention divine.

(Réponse générée par IA/ Gemini à la question: » Quelles sont les critiques de la citation de Dostoïevski « Si dieu n’existait pas… »? », le 01/07/2025)

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Imaginez un monde où les idées de Dieu, de Satan ou de croyances religieuses vous traversent rarement l’esprit. Vous passez votre temps à travailler, à vous occuper de votre famille, à profiter de vos loisirs, à poursuivre votre éducation, à participer à des activités sociales comme vous le souhaitez. Vous êtes au sein de votre communauté, un bon citoyen participant, ne faisant de mal à personne, aidant qui vous pouvez, parce que vous avez une morale, des valeurs et une éthique qui vous disent que c’est la bonne façon de faire.
Mais pour un théiste, il est difficile de  comprendre une existence satisfaisante sans croyance religieuse, alors il continuera à écouter ces absurdités religieuses et à craindre, parmi des milliers, un de ces  monstres imaginaires et souvent génocidaires.

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pardon impardonnable
morale athée ormesson

La religion n’enseigne pas la moralité. Elle enseigne l’obéissance.
« Fais ceci ou sois puni. »
La vraie morale consiste à faire ce qui est juste parce que c’est juste, et non parce que l’on craint l’enfer ou que l’on veut le paradis.

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